« Cette grande opération n’a donc servi à rien et comme elle n’a servi à rien, on recommencera l’année prochaine. Pierre Frackowiak »
Des tonnes de papier, des centaines d’instructions, des centaines de réunions, des négociations et des marchandages, des pressions à tous les niveaux de la pyramide, le stress des enfants et de leurs familles, une démobilisation voire l’écœurement des enseignants, un contrôle pesant de l’exécution des ordres, des résistances naturelles et légitimes, des inspecteurs qui se sont coupés des enseignants, une détérioration du climat dans les écoles…
Tout maître est parfaitement capable de repérer, sans le secours de l’évaluation nationale, les 15% d’élèves en grande difficulté, leurs domaines de faiblesse et de concevoir des activités de soutien personnalisé.
Mais les enfants sont contents, les parents aussi, les sondages sont bons… Il n’en faut pas plus pour que le ministre soit content et que toute la pyramide soit contente qu’il soit content.
Que pourrait-on faire ?
Revoir la journée scolaire… Il faut revoir le temps quotidien des apprentissages pendant la journée. Cela suppose de revenir sur la semaine de 4 jours, peut-être en mettant le mercredi matin, qui préparerais l’entrée au collège, de revoir sérieusement les programmes.
Pourquoi ne pas mettre le temps du soutien durant les activités diverses, tel que l’Art plastique, la musique.
Même si ce sont des matières comme les autres, elles ne sont pas essentielles en primaire.
Merci au café pédagogique