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Le blog de carlyne

Un blog pour la familles et les amis. Pour toutes les personnes qui ont besoin de renseignements divers.

Henri Beyle dit STENDHAL

Publié le 4 Novembre 2011 par carlyne in Réussir pour le BAC

Stendhal (en réalité Henri Beyle) est né le 23 janvier 1783 à Grenoble.  Son père est avocat au Parlement. A l’âge de sept ans il perd sa mère. Enfant très sensible, il se révolte alors contre son père, sa tante et son précepteur. Il se réfugie chez son grand-père maternel, le bon Docteur Gagnon. On retient généralement qu’il était brillant en mathématiques, que c’est surtout son grand-père qui lui a apporté affection et éducation et qu’il avait peu d’affinité avec son père.


À l’âge de dix-sept ans, Stendhal s’engage dans l’armée et cette carrière lui fait découvrir l’Italie, pays qu’il aime beaucoup. Cependant il démissionne car l’armée l’ennuie. Stendhal reprend du service plus tard, en 1806, et devient auditeur au Conseil d’État.

De 1805 à 1814, il partage sa vie entre des missions à l’étranger, sur les pas de Napoléon, et de longs séjours à Paris.
En 1814, la Restauration met fin sa carrière et il part pour Milan où il se consacre à ses passions (théâtre, concerts, musées, etc.).

De retour à Paris en 1821, presque ruiné après le décès de son père, il entre dans le milieu littéraire en fréquentant des salons littéraires. Ainsi, il a son cénacle, et a même un disciple en la personne de Prosper Mérimée. Il écrit des journaux, publie des essais. En 1827, il publie son premier roman, Armance, suivi en 1830 du Rouge et le Noir, en partie influencé par la révolution de juillet 1830. Ce roman connaîtra un beau succès. Après cette révolution, il est nommé consul à Civitavecchia.


À Civitavecchia, il s'ennuie et part voyager. Il ne réussit pas à terminer les œuvres qu'il commence (Souvenirs d'égotisme, Lucien Leuwen...).

Après avoir achevé son dernier chef d'œuvre, La Chartreuse de Parme en 1839.

Sa santé se détériore, le 15 mars 1844, il est victime d’une 1ère attaque d’apoplexie à la suite de laquelle, il est autorisé à retourner à Paris pour se soigner. Il meurt dans la nuit du 22 au 23 mars 1842 victime d’une seconde attaque sur le trottoir de la rue neuve des capucines.

Son cousin et exécuteur testamentaire, Romain Colomb le fait inhumer au cimetière de Montmartre à Paris.

Le génie de Stendhal ne sera reconnu que beaucoup plus tard, comme il l’avait lui-même prévu : « Je mets un billet à la loterie dont le gros lot se réduit à ceci : être lu en 1935. » Stendhal, qui s’affirmait milanais, est encore lu aujourd’hui.

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