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Le ministre de l’Ecologie a soigneusement évité le terme « Taxe carbone » jeudi 22 août devant les Verts. Troisième ministre de l’Ecologie en un an, Philippe Martin a sans doute peur de subir le même sort que ses prédécesseurs. Un projet porté par le gouvernement Fillon, qui devait entrer en vigueur au 1er janvier 2010, avait été annulé in extremis par le Conseil constitutionnel.
De fait, l’idée d’une nouvelle taxe ne fait pas l’unanimité à gauche.
Une punition pour le président du groupe socialiste au Sénat, François Redsamen qui estime qu’une ″nouvelle taxe ″ écologique serait ″punitive″ et qu’il s’opposera à une ″fiscalité comportementale″.
La présidente de Poitou-Charentes, Ségolène Royal, à affirmer vendredi que ce n’était ″pas le moment de mettre un impôt supplémentaire″
"Avant de mettre des impôts, il faut s'assurer que les consommateurs peuvent vraiment avoir le choix entre les produits propres et ceux qui ne le sont pas. Il faudrait d'abord développer la voiture électrique, avant de taxer l'essence, sinon les gens vont se sentir pris en otage par un impôt supplémentaire auquel je ne suis pas favorable tant qu'il n'y a pas de liberté de choix."
Chacun y vas de sa petite phrase, la CCE (contribution climat énergie) n’ai pas une ″taxe nouvelle, supplémentaire″ pour Philippe Martin.
Ce n’est pas une ″Taxe carbone″ pour Harlem Désir.
Pour Pascal Canfin, la création de la CCE ″n’est pas une augmentation d’impôt″ (A BON ???)
Pour le porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, il ne s’agit pas d’une ″nouvelle Taxe″. (Non ! Non !) Mais ″de verdir des taxes déjà existante″ (Je croyais que le conseil constitutionnel l’avait annulé, je n’ai pas du bien comprendre !)
Pour Pierre Moscovici, il ne s’agit pas de ″frapper les Français″, mais de ″modifier les comportements″. (Bien sûr, tous les Français ont de quoi s’acheter un véhicule propre, bin voyons ! Perso, je veux bien si ce cher ministre de l’écologie de donne de quoi en acheter une.)
″La fiscalité écologique n’est pas une fiscalité qui va rajouter de la pression fiscale à celle existante. Il ne s’agit pas de rajouter des impôts aux impôts. Il s’agit de faire évoluer la fiscalité existante de manière à susciter des comportements vertueux.″ dixit Bernard Cazeneuve, ministre du budget. (Eh oui !, lui il a surement le budget pour acheter des véhicules électriques au gouvernement. Un sondage Harris Interactive révèle que 65% des français seraient prêts à acheter une voiture électrique et ce pourcentage atteint même 72% sur la tranche 25-34ans. Mais la 1ère raison qui bloque l’achat est le nombre insuffisant de bornes 92%, vient ensuite le prix 89%)
Le Medef, qualifie cette annonce de ″mauvais coup porté aux entreprises, à la croissance et à l’emploi″.
Jean-Luc Melenchon, a souligné que ″la taxe carbone va pénaliser les plus précaires″, à savoir ceux qui vont ″au boulot en bagnole parce qu’il n’y a pas d’autres moyens d’y aller″. (Il a trouvé ça tout seul)
La fondation Nicolas Hulot reste prudente, mais indique que ″Si c’est une taxe carbone uniquement pour financer le CICE [Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi] des entreprises, ce n’est pas acceptable″. Elle ajoute qu’une mesure de″ rééquilibrage de la fiscalité entre le diesel et l’essence″ serait plus judicieuse.
Et les français ne disent rien !!