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Le blog de carlyne

Un blog pour la familles et les amis. Pour toutes les personnes qui ont besoin de renseignements divers.

Se faire l'avocat du diable

Publié le 23 Septembre 2012 par carlyne in Expressions de la langue Française

Définition

Défendre une idée, une opinion sans vraiment en être convaincu ou, au cours d'un débat, prendre le contre-pied d'une affirmation dans l'intention de faire progresser l'argumentation.

 

Le diable, Satan, Belzébuth, Lucifer, le malin

Quel que soit le nom qu'on lui donne, il s'agit de l'être maléfique par excellence, celui qui tente de nous attire en enfer. Satan, "puisqu'il faut l'appeler par son nom", focalise depuis l'aube des temps tous les maux et toutes les aversions de la terre. En hébreu, Satan signifie "adversaire" et représente le "prince des diables, des démons,et des maudits".

L'imagerie populaire a vu dans Satan un être cornu et laid, armé d'une fourche et aux pieds griffus; cependant, aujourd'hui, la représentation du Mal est plus diffuse, plus abstraite et ne prend plus une forme définie. Le mal devient, sauf en religion, une valeur qui s'oppose au Bien en un combat perpétuel d'où ce dernier ne sort pas toujours vainqueur.

 

Le procès du diable

Selon la loi, toute personne a le droit d'être défendue et peut donc bénéficier des services d'un avocat. L'expression "se faire l'avocat du diable" pouvait laisser penser que l'Église voulait soutenir une action en justice contre Satan afin de le condamner à laisser les humains en repos. Mais ce n'est pas le sens de cette expression. L'Église catholique, lorsqu'elle souhaitait récompenser les êtres vertueux procédait à une canonisation, inscription solennelle faite par le pape dans la liste des futurs saints. Établie en 1587, cette étape avant la sanctification donnait lieu à une sorte de "procès" où les avis étaient mis en balance.

Le promoteur de la foi, agissant en procureur, avait pour tache d'argumenter contre la canonisation en faisant connaître ce qui allait à l'encontre d'une telle promotion. C'est lui qui fut surnommé "l'avocat du diable".

Cette pratique perdura jusqu'en 1983, lorsque Jean-Paul II y mit un terme, ce qui eut pour conséquence d'augmenter le nombre de saints en puissance. 

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