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Le blog de carlyne

Un blog pour la familles et les amis. Pour toutes les personnes qui ont besoin de renseignements divers.

André Malraux

Publié le 29 Novembre 2009 par carlyne in Les Personnages ayant marqués l'histoire

(1901-1976)

« Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas »

 

André Malraux, de son vrai nom Georges André Malraux est né à Paris 18e, rue Damrémont, dans MONTMARTRE, le 3 novembre 1901, écrivain, aventurier et homme politique français.

En 1905, les parents de Malraux se séparent, créant un choc dans sa vie. Il passe ainsi son enfance avec sa mère, sa grand-mère et une tante épicière à Bondy dont il ne gardera pas de bons souvenirs.


À 14 ans, il entre à l'école supérieure de la rue Turbigo (le futur lycée Turgot), période durant laquelle il fréquente déjà assidûment les bouquinistes, les salles de cinéma, de théâtre, d'expositions, de concerts, etc. Delà vient sa passion pour la littérature contemporaine.


En 1918, il n'est pas admis au lycée Condorcet et abandonne ses études secondaires, il n'obtiendra jamais son baccalauréat ce qui ne l'éloignera pas de la littérature, bien au contraire.


En 1921, il se marie avec Clara Goldschmidt, il dirige alors une collection aux éditions du Sagittaire. Il part avec Clara en Indochine pour y voler des statues et les revendre. Il est arrêté, puis, après un arrangement diplomatique, peut retourner à Paris.


Avec « la condition humaine » (1933), couronnée par le prix Goncourt, Malraux se bâtit une solide réputation d’écrivain engagé.

Profondément marqué par les évènements qui secouent l’Europe durant la Seconde Guerre Mondiale, il à changé. Dés lors, la lutte pour la grandeur et la survie de la nation doit prévaloir sur la lutte d’hier contre l’injustice sociale.


En novembre 1939
, il est admis dans une unité de chars de combat basée à Provins, où il reste jusqu'au 14 mai 1940. Il est blessé et fait prisonnier.

Il décrira sa guerre: « Nos chars de Provins étaient hors d'état de nous porter hors du polygone d'entraînement. En mai, nous avons fait mouvement à pied, avec des antichars. Nous avons un peu tiraillé. J'ai été très légèrement blessé le 15 juin. Et le 16, nous étions faits prisonniers comme des fantassins, à mi-distance à peu près de Provins et de Sens, où on nous dirigea... ».


Volontaire pour aider aux moissons, il est affecté à une ferme de Collemiers. Fin septembre, son demi-frère Roland le prévient que les Allemands ont décidé de rendre leur liberté à quelques écrivains.

Avec son aide (fourniture de vêtements, chaussures et argent), il s'évade de la ferme, en compagnie de l'abbé Magnet qui lui offre l'hospitalité chez lui, dans la Drôme et rejoint la résistance  début septembre 1943.


A la même époque, il s'installe avec Josette Clotis à Saint-Chamant (Corrèze). Un second fils naît, Vincent.

Au cours d'une vie marquée par des épreuves personnelles, il a perdu, pendant la guerre, ses deux demi-frères, Claude et Roland, engagés dans des réseaux britanniques du SOE et morts en déportation ; puis sa deuxième compagne, Josette Clotis (8 avril 1910 - 12 novembre 1944), dans des conditions dramatiques, car morte happée par un train ; puis les deux fils qu’elle lui avait donnés, Gauthier Malraux (5 novembre 1940 - 23 mai 1961) et Vincent Malraux (11 mars 1943 - 23 mai 1961), morts ensemble dans un accident de voiture; ils reposent tous trois au Cimetière de Charonne.


A la libération, il rencontre l’homme de son destin, Charles de Gaulle. Dés lors, il ne quitte plus l’homme du 18 Juin, dont il reste, jusqu’au bout, l’un des fidèles.

L’écrivain devient son ministre de l’Information (1945) puis des Affaires culturelles de 1958 à 1969. Il fait connaître Picasso et l’art nègre à la France, développe les maisons de la culture, fait voyager la Joconde au Japon.


Il a été la cible d'un attentat de l'OAS le 7 février
1962, à son domicile de Boulogne-Billancourt, qui a défiguré et rendu aveugle la petite Delphine Renard, 4 ans.


André Malraux aura rencontré les grandes personnalités du monde politique (Mao Zedong, John F. Kennedy et Jawaharlal Nehru par exemple) et poursuivi un dialogue constant avec les grands artistes et intellectuels : Pablo Picasso, Marc Chagall, Georges Braque, Maurice de Vlaminck, André Derain, Fernand Léger, Jean Cocteau, André Gide, Max Jacob, Pierre Reverdy.

On lui a souvent attribué la phrase « Le siècle prochain sera religieux ou ne sera pas », qui semble en fait une citation non littérale de ce propos authentique : « Je pense que la tâche du prochain siècle, en face de la plus terrible menace qu'ait connue l'humanité, va être d'y réintégrer leurs dieux »


Il meurt à
Créteil (Val-de-Marne) le 23 novembre 1976.
L'homme historique et l'écrivain philosophe verra ses cendres transférées au Panthéon en 1996, non loin de celles de Jean Moulin qu'il avait célébrées lui-même en 1964.


On lui doit de magnifiques ouvrages tels que « La voie royale », « La condition humaine », « L'espoir » et tant d'autres et des citations célèbres comme : « Il y a des guerres justes. Il n'y a pas d'armée juste. » - « il faut soixante ans pour faire un homme, et après il n'est bon qu'à mourir. » - « Le fou copie l'artiste, et l'artiste ressemble au fou. » - « On ne fait pas de politique avec de la morale, mais on n'en fait pas davantage sans »... Et puis enfin « Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie ».

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