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Le blog de carlyne

Un blog pour la familles et les amis. Pour toutes les personnes qui ont besoin de renseignements divers.

Charles Trenet

Publié le 15 Novembre 2012 par carlyne in Les Personnages ayant marqués l'histoire

(1913-2001)

 

"Y a d'la joie, bonjour, bonjour les hirondelles."

 

Charles Trenet de son nom complet Louis Charles Augustin Claude Trenet est né le 18 mai 1913 à Narbonne.


Il a un frère de 3 ans son aîné, son père est un notaire respecté et mélomane averti, violoniste amateur. Son père et sa mère marie-Louise se séparent et divorcent au retour du front de celui-ci en 1920. Marie-Louise quitte le foyer et son père obtient la garde des 2 enfants.


Ils sont envoyé en internat à Bézier, mais peu après son entrée Charles est atteint par la fièvre typhoïde qui l'oblige à retourner à la maison. Sa convalescence, lui permet de développer sa sensibilité artistique : modelage, musique, peinture.


En 1922, la famille déménage pour Perpignan, et il obtient son Bac en 1927. Puis il part pour Berlin et entame des études artistique. En 1930, sur la promesse donnée à son père d'entrée à l'École des Arts Décoratifs, il monte à Paris et il devient assistant metteur en scène et accessoiriste.


Noceur accompli, il hante les nuits parisiennes et rencontre Artaud, Vlaminck, Picasso. Charles écrit des poèmes et devient en 1933 le plus jeune auteur de la SACEM. C'est en écoutant le pianiste Johnny Hess qu'il décide de s'associer avec lui. Ces jeunes gens, tirés à quatre épingles n'ont aucune expérience de la scène mais séduisent le public par leur vivacité. En 1934 et 1935, les deux compères composent pas moins de trente titres dont "rendez-vous sous la pluie" enregistré avec la voix de Jean Saboln. Le service militaire sépare les deux amis et, sur les conseils de Raoul Breton, Charles Trenet entame une carrière solo.


Militaire, Charles compose "Y a d'la joie" (1936). Par l'entremise de Mistinguette, cette chanson parvient à Maurice Chevalier qui prend pour un fou et consent, à contrecoeur, à l'interpréter. C'est un triomphe. Trenet part en tournée à Marseille où le public se bouscule pour le voir.


Le poète Jean Cocteau est de cela. Sur scène, Trenet ne tient pas en place. Il électise le public


"Le fou, le fou, le fou" réclament le public parisien en 1937. Vêtu d'une veste écarlate, d'un pantalon blanc et d'un canotier, Trenet écarquille les grands yeux, sautille dans les airs et fait danser le Tout-Paris.


Charles savoure sa gloire sans savoir qu'il est au commencement de sa carrière. Compositeur acharné, il multiplie les titres avec un sens du rythme et une poésie inégalables (je chante en 1937, Miss Emilie en 1937 et Boum, en 1939).

Pendant l'occupation, Trenet est contraint de chanter en Allemagne pour les prisonniers. Il en garde un souvenir amer. Alors, il compose Douce France dont l'ironie échappe aux autorités de Vichy. A la libération, Trenet fait sa rentrée sur la scène internationale : Le Brésil, le Canada et surtout les États Unis où il triomphe avec "La Mer en 1941". Les années 50 lui sont acquises. Il chante à Bobino, à l'Olympia..

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Trenet cultive son jardin extraordinaire jusque dans les années 60. A cette date, il se sent désorienté par l'arrivée de nouveaux styles musicaux (rock and roll, yé-yé).


En 1970, trenet remonte sur les planches de l'olympia avec lareprise de son répertoire et de nouveaux titres comme "Fidèle" (1971). Il n'a pas changé, son public le considère toujours comme le roi du music-hall. Douloureusement atteint par la mort de sa mère, il lui dédie une chanson "Que veux-tu que je te dise maman, 1981".


A 80 ans et des poussières, Trenet n'a pas perdu de sa verve et de son énergie. Il est le maître incontesté, celui dont la plupart des chanteurs se réclament : Gainsbourg, Nougaro, Duteil....


En avril 2000, il est hospitalisé pour un accident cardio-vasculaire, mais on le voit rétabli et assister au spectacle de Charles Aznavour le 25 octobre de la même année.

A nouveau hospitalisé, pour une nouvelle attaque en février 2001, il s'éteint le 19 février 2001.

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